Thèmes traités

CONFIANCE EN SOI ET ÉVOLUTION PROFESSIONNELLE :
                 Épuisement, transition professionnelle, reconversion

J’accompagne régulièrement des personnes qui sont dans un souhait d’évolution professionnelle : recherche d’emploi, transition, reconversion ou encore qui rencontrent des difficultés dans leur contexte professionnel (relations interpersonnelles, épuisement…).

Il y a généralement tout d’abord un travail de libération de stress qui doit s’engager pour que la personne puisse se libérer des pressions qu’elle rencontre dans son quotidien ; ce stress permanent pouvant générer une grande souffrance mentale et/ou physique. Même si ces personnes sont souvent victimes, ou ont été victimes, de situations réellement injustes, elles ressentent de la culpabilité et sont souvent dans une grande déception. Elles manifestent généralement aussi une attitude de forte dévalorisation d’elles-mêmes. Ces états émotionnels vécus en lien avec une situation professionnelle ont généralement des conséquences dans la sphère privée ; il est donc important d’y remédier.

L’objectif global va donc consister à accompagner la personne pour qu’elle puisse retrouver confiance en elle et ainsi se remettre en action par rapport au blocage rencontré. Cela passe généralement par l’action d’identifier ses besoins, ses envies, ses valeurs, savoir les exprimer, être au clair sur ses limites, et respecter ses besoins. Dans cet accompagnement, il y a souvent un travail qui s’engage autour des valeurs qui ont été transmises dans l’éducation (parents, scolarité…), autour de schémas qui sont ancrés dans la mémoire du corps et qui ne conviennent plus pour la situation présente (regard des autres, se sentir accepté ou non, jeux de comparaison, difficulté à s’affirmer…).
L’intérêt de ce travail est de permettre à la personne de sortir de ses croyances limitantes tout en se fixant des objectifs clairs, concrets et de bénéficier de ressources pour passer à l’action. Progressivement, les personnes accompagnées retrouvent de l’apaisement par rapport à leur problématique initiale ; dotées d’outils pragmatiques elles parviennent à mieux réguler le stress et réussissent à se re-positionner de manière juste dans leur environnement/projet professionnel.

ESTIME DE SOI DANS LA RELATION À L’AUTRE :
                 parents, conjoint, patron…


S’accepter, s’aimer pour s’autoriser à être dans sa joie de vivre

avec une personne de 60 ans

Quel que soit notre âge, nos activités, se sentir pleinement épanoui(e) dans sa vie peut parfois s’avérer difficile, voire inaccessible. Ce manque de plaisir à la vie est souvent en lien avec une forte dévalorisation de soi qui s’accompagne d’auto-critiques et de pensées négatives altérant l’image que nous avons de nous-même.

Une personne de 60 ans me consulte pour retrouver plus de légèreté dans sa vie : elle est encore très active, a beaucoup de projets intéressants et souhaite pouvoir apprécier les moments de plaisir de sa vie à leur juste valeur.

Au fil des séances, en travaillant sur ce « poids » qui l’empêchait d’être dans sa joie, nous avons découvert que ce ressenti émotionnel récurent était en lien avec le début de la grossesse de sa mère. Cette dernière était très jeune et venait de perdre son propre père. La personne que j’accompagnais n’avait donc pas été souhaitée dans cette temporalité-là. Le corps a ainsi enregistré une difficulté à être pleinement accepté. Lorsqu’une personne a éprouvé ce ressenti d’une difficulté à être pleinement accueillie, elle rencontre souvent des difficultés pour s’aimer soi-même. Créer, faire acte de création, prendre la responsabilité de sa propre vie s’avèrera peut-être aussi plus difficile : la personne étant constamment renvoyée à son manque d’estime d’elle-même, de confiance en elle, voire à un sentiment de rejet.

Dans cet accompagnement, nous avons cheminé sur la question de la place de cette personne au sein de sa famille, et notamment dans le lien à ses parents pour qu’elle puisse se détacher de son histoire familiale et vivre sa propre vie plus sereinement.

Vie affective : retrouver son estime de soi pour pouvoir faire les choix justes

La thématique de la vie affective appelle souvent un travail sur l’estime de soi. Les personnes qui se questionnent sur leur vie de couple, leur relation amoureuse arrivent généralement dans un état émotionnel où elles se sentent « perdues », voire en débordement émotionnel en fonction de la difficulté rencontrée (tristesse, incompréhension, culpabilité, colère envers elle-même…). Ces émotions envahissantes provoquent souvent un manque de clarté au quotidien qui leur gâche la vie, occupe leur mental à longueur de temps et rend la prise de décision – dans quelque direction que ce soit – impossible.

Le travail que j’engage avec ces personnes consiste, dans un 1er temps, à retrouver de l’apaisement et du calme pour qu’elles puissent être à l’écoute de leurs besoins, de leurs envies et avancer. Il s’agit d’inviter le corps, par divers outils, à lâcher prise sur la décision à prendre. Dans toute situation difficile que nous traversons, la solution arrive en son temps et souvent comme une évidence : il faut juste savoir accepter et respecter que ce processus puisse prendre du temps.

Au fur et à mesure des séances, on s’aperçoit qu’il y a généralement, pour ces personnes, une difficulté à prendre les bonnes décisions pour elles-mêmes – difficulté qui peut être assez ancienne et se traduit par différentes attitudes : se sentir tout le temps responsable du malheur des autres si elles ont agi dans leur intérêt premier, s’effacer sans cesse au profit des autres, difficultés pour identifier clairement ses besoins et les exprimer, impossibilité d’être dans une communication juste avec l’autre du fait d’une empathie extrêmement développée etc.

Ces différents comportements qui dénotent souvent d’une faible estime de soi sont souvent déjà « installés » comme des programmes depuis longtemps : enfance ou même naissance ou dès la vie in utero. En séance, le corps nous dira s’il est utile de travailler sur ces périodes : y-a-t-il des événements qui ont généré un ressenti émotionnel particulier pour la personne à ces différents stades de développement (foetus, nourrisson, enfant) et qui impactent aujourd’hui sa vie d’adulte dans le fait de se respecter et d’être dans une relation juste à l’autre, aux autres ?

Parmi ces événements on peut retrouver, par exemple, les décès de proches qui ont lieu autour de la date de naissance de la personne ou sur la même date que celle où la personne est née mais à plusieurs années d’intervalle : on parle alors de date anniversaire. Les dates anniversaire peuvent avoir des conséquentes sur la mémoire de nos cellules et être significatives dans la lecture de problématiques rencontrées au temps présent. C’est par exemple le cas quand la personne qui consulte en séance s’aperçoit que sa date de naissance entre en écho avec la perte de sa grand-mère maternelle, d’un frère, d’une soeur de sa mère. Le foetus et la mère étant dans une telle fusion, on peut considérer que la personne porte en elle le ressenti de cette mémoire émotionnelle malheureuse. Concrètement, la naissance de la personne vient faire revivre à sa mère des émotions de tristesse, de chagrin et raconte de la souffrance. Ce que le corps peut alors avoir enregistré dans ces situations c’est lorsque je décide de venir à la vie, de naître, de vivre, d’être dans mon autonomie, je crée du malheur pour ma mère – ce qui peut expliquer la sensation d’être constamment responsable du malheur des autres si je fais des choix pour moi. Il peut aussi y avoir une certaine forme de « culpabilité d’être, d’exister » qui peut se traduire au temps présent par la difficulté à avoir confiance en soi, à être sûr de ses décisions et qui dans la vie affective peut s’illustrer par une tendance à faire des choix constamment orientés en fonction de l’autre pour se sentir aimé – accepté.

PEURS, PHOBIES, ADDICTIONS
                 chez l’adulte

Se libérer d’habitudes compulsives
avec une jeune femme de 22 ans

Cette jeune femme vient en séance car depuis son enfance elle collectionne différents types d’objets et ne peut s’empêcher d’acheter ou d’accumuler toujours les mêmes bien qu’ils ne lui soient d’aucune utilité. Elle a aussi des troubles compulsifs du comportement (T.O.C) qui se manifestent dans des gestes du quotidien comme allumer et éteindre la lumière plusieurs fois avant de pouvoir l’éteindre définitivement, vérifier plusieurs fois que la porte est bien fermée selon un rituel bien établi etc.

La 1ère séance nous amène à travailler sur l’émotion de l’anxiété en lien avec une période de l’enfance de cette personne. Nous faisons remonter en conscience l’événement à la source de cette anxiété. Celui-ci a effectivement eu des conséquences dans la mise en place de fonctionnements automatiques, répétitifs, ritualisés chez cette personne. En libérant les émotions d’insécurité, de tristesse et de peur associées à la mémoire de cet événement, cette personne a compris ce qu’il y avait de « rassurant » dans le fait de collectionner toujours les mêmes objets. C’était un moyen, pour elle, de se créer des repères pour répondre à un manque affectif et à un besoin de sécurité, de stabilité. Or elle a pu prendre conscience, qu’au temps présent, le sens de ces objets comme « repères » n’avait plus de raison d’être. En quelques séances, elle a pu concrètement se détacher de cette habitude d’accumulation et a réussi à se séparer volontairement de certaines collections d’objets qu’elle gardait depuis longtemps.

PERDRE DU POIDS

Se libérer de son poids superflu pour se sentir mieux dans son corps
avec une femme de 38 ans

Cette femme vient me voir car depuis 2 ans elle a pris du poids qu’elle n’arrive pas à perdre malgré l’attention qu’elle porte à son alimentation et sa pratique régulière d’une activité physique. Elle aimerait donc pouvoir perdre ses kilos superflu pour se sentir mieux dans son corps, être plus à l’aise. Même si la kinésiologie ne posera aucun diagnostic sur l’alimentation et ne proposera aucun régime alimentaire, elle peut s’intéresser aux facteurs émotionnels et énergétiques qui peuvent être en lien avec la nourriture ou le fait de se nourrir.

Lorsque j’interroge cette personne pour savoir s’il y a eu un événement particulier dans sa vie 2 ans auparavant qui aurait pu déclencher cette prise de poids, elle n’identifie pas de fait majeur hormis l’arrêt du tabac (qui on le sait peut engendrer une prise de poids mais dont on peut aussi s’alléger avec le retour à une hygiène de vie plus stable).

En travaillant avec cette personne, le corps nous a invité à travailler sur une période de son enfance durant laquelle ses parents étaient en conflit et où elle avait été impliquée dans une situation de mensonge, à devoir cacher des choses importantes de sa vie d’enfant. Les émotions trouvées sur cette époque évoquaient aussi du manque au niveau affectif et de la frustration.

En approfondissant la lecture du moment de sa prise de poids, cette personne me dit qu’il y avait eu aussi beaucoup de contrariétés, de conflits, la sensation d’être victime de mensonges.

Dans l’enfance, le corps a enregistré que : « quand il y a du conflit, du mensonge, des situations de non-dit, la solution est de se cacher ». A l’âge adulte, quand cette personne revit une situation similaire (conflit – contrariété – ressenti d’être victime de mensonge) le programme se réactive par l’action de se « cacher ». La réponse qui est alors trouvée par le corps : prendre du poids pour justifier l’action de « masquer ma personne »qui va passer par différents types d’action : le port de vêtements amples, une attitude de dévalorisation de soi, une tendance à se replier sur soi-même… Cette prise de poids vient donc pour cette personne réactiver une blessure affective, un état de frustration, un manque de sécurité. L’objet de l’accompagnement avec cette personne s’est donc orienté sur le développement de la confiance en soi, sur l’estime de soi, le retour à ses valeurs, ses potentiels pour lui permettre de retrouver une image positive d’elle-même et faciliter ainsi le retour à un poids lui convenant.

STRESS, ANXIÉTÉ, TROUBLES DE COMPORTEMENTS
                 chez les enfants et les adolescents

Rétention de selles
avec une enfant de 5 ans

Je suis consultée pour un problème de rétention de selles chez une enfant de 5 ans. L’enfant a du mal à faire ses selles régulièrement et lorsqu’elle parvient à se libérer c’est très douloureux. Je vérifie avec le parent qu’il n’y a pas eu de changement dans l’alimentation de l’enfant, qu’elle s’hydrate bien etc.

La séance nous permet d’identifier que l’action de retenir ses selles est liée au contexte de séparation de ses parents qui n’est pas clairement mis en œuvre dans les faits par les parents. Dans la transition de leur séparation, les parents de la petite fille vivent toujours dans le même lieu : la mère souhaite mettre en oeuvre une séparation physique mais le père de l’enfant a du mal à accepter la situation et ne prend pas de décision. Dans la culpabilité et l’empathie, la mère a du mal à s’affirmer : la situation devient floue pour tout le monde. La petite fille qui questionne sa mère sur la présence en alternance de ses parents ressent certainement ce manque de clarté dans la relation de ses parents : la sécurité affective dont tout enfant a besoin n’est plus à l’équilibre. Dans la manière dont l’enfant vit cette situation, son corps a vraisemblablement enregistré que ce qui est toxique (= les selles) je dois les garder et non m’en séparer, (comme maman qui a du mal à se séparer de ce qu’elle vit comme « toxique » au temps présent). Une fois cette information mise en conscience pour la petite fille et sa maman ainsi que la réalisation de l’équilibration appropriée, l’enfant a pu retrouver un rythme normal pour se libérer de ses selles sans douleur à partir du soir qui a suivi la séance.

Spasmophilie
avec une adolescente de 15 ans

Les séances de kinésiologie réalisées avec cette jeune fille de 15 ans lui ont permis de réussir à mieux réguler ses crises de spasmophilie. Pour elle, il était important de comprendre la cause de celles-ci pour pouvoir mieux agir dessus. Au fil des séances nous avons identifié différents éléments qui étaient liés à sa place dans sa famille, à la relation avec ses parents, à la possibilité d’être aimée et acceptée comme elle était. Progressivement, elle a pris confiance pour s’exprimer davantage, elle a retrouvé le goût pour des activités avec ses ami(e)s ; elle est ainsi sortie de ses peurs en reprenant le contrôle de son corps grâce à des outils corporels simples.

Trichotilomanie
avec une enfant de 6 ans

La trichotilomanie est considérée comme un trouble caractérisé par un arrachage compulsif des cheveux ou des poils. J’ai reçu une petite fille de 6 ans qui avait ce geste automatique consistant à tirer et arracher ses cheveux. Cela se produisait la journée et la nuit pendant son sommeil sans que l’enfant ne se réveille véritablement.

Nous avons tout d’abord travaillé sur l’objectif : « Je laisse pousser mes cheveux tranquillement pour avoir de beaux cheveux longs ». La 1ère séance nous a permis de mettre en lien ce comportement avec un événement très stressant vécu par cette petite fille. Nous avons libéré les émotions bloquées relatives à la mémoire de cet événement. Suite à ce premier rendez-vous, l’enfant a réussi à réguler ce comportement en contrôlant le geste automatique par lequel elle s’arrachait les cheveux et sans que cela nécessite une grande attention pour elle. Entre la 1ère et la 2e séance, ses cheveux avaient repoussé. C’est comme si le corps avait compris qu’il n’avait plus besoin de ce fonctionnement. Les quelques rendez-vous suivant ont permis d’identifier que derrière ce comportement, il se manifestait aussi une difficulté à grandir, à prendre pleinement sa place au sein de sa famille. Ces informations ont permis à son entourage de l’accompagner plus sereinement dans son développement.

Peurs
avec une enfant de 2 ans

Je reçois une maman et sa petite fille de 2 ans : l’enfant manifeste beaucoup de peurs quand elle se retrouve dans des environnements bruyants ou inconnus et a beaucoup de mal à lâcher les bras de ses parents. Les parents verbalisent pour la rassurer mais l’enfant a souvent du mal à se calmer quand elle vit ce genre de situations. La séance nous amène à travailler sur les ressentis stressants qui se sont ancrés lors de la naissance de cette petite fille.

La naissance est un moment clé où le foetus qui sort du ventre de sa mère va se concrétiser pleinement. Dans l’étape de la naissance, il y a beaucoup d’inconnu pour le bébé qui va naître ; la manière dont se déroule l’accouchement – le franchissement de ces caps d’inconnu – est souvent déterminant pour notre aptitude à gérer des situations dont nous ne maîtrisons pas totalement l’aboutissement. En libérant l’émotion d’insécurité ressentie par cette petite fille lors de sa naissance, elle a pu être plus à l’aise quand elle était confrontée à des situations d’inconnu.